Né le 29 août 1931 à Paris, Bernard Rancillac est un artiste plasticien, artiste-peintre et sculpteur français qui vit et travaille en région parisienne.
C’est en 1949 qu’il se prépare au professorat de dessin à l’atelier de Met de Penninghen. En 1955, il exerce le métier d’instituteur et ouvre son premier atelier à Bourg-la-Reine. En 1958, il quitte les bancs de l’école afin de se consacrer à l’apprentissage de la gravure à l’Atelier 17 de S.W. Hayter de 1959 à 1962. Entre temps, il obtient le Prix de peinture à la biennale de Paris en 1961.
Dès le début des années soixante, il est considéré comme l’un des artistes fondateurs de la figuration narrative. En 1965, il co-organise l’exposition « Mythologies quotidiennes » au musée d’Art Moderne de la capitale française. Deux ans plus tard, en 1967, Bernard Rancillac réalise des affiches sérigraphiées à l’Atelier populaire des Beaux-Arts.
En 1970, il s’installe dans un atelier dans le quartier de la Bastille où il y travaillera pendant une dizaine d’années tout en étant instituteur à l’Université de Paris I.
Dans les années 80, il se lance dans la création des décors de théâtre, notamment pour des mises en scène de Michel Puig où il tiendra également plusieurs rôles tels que Trissotin dans Les femmes savantes de Molière ou encore Téramène dans Phèdre de Racine.
En peinture, son travail est influencé par la bande dessinée, le cinéma, les médias de masse, les magazines… Dans ses œuvres, Bernard Rancillac cherche à mettre en avant la dureté du monde, en essayant de la dissimuler sous des apparences joyeuses et légères afin de rendre vivable ce qui lui paraît invivable.